Le Tourisme à Saint-Arnoult
La Chapelle
Une histoire presque millénaire :
La commune de Saint-Arnoult s’est doucement modelée associée à la création de la chapelle. Son existence est attestée de façon officielle dans une lettre écrite par le pape Eugène III datant du 21 février 1152 (Cartulaire de Longpont).
Les Arnulphiens vouent un attachement particulier à leur chapelle. Tout d’abord parce qu’il y a quelques siècles de cela, deux augerons sont partis de leur contrée natale pour aller se former à la règle clunisienne (mouvement bénédictin très important aux XIe et XIIe siècles) à l’Abbaye de Longpont-sur-Orge.
Beaucoup considèrent que la chapelle priorale et l’église paroissiale ne formaient qu’un seul et unique édifice, le tout appelé « la chapelle de Saint-Arnoult ». Il n’en est rien. Bien que construites à la même époque (XIe siècle), leurs fonctions et leurs vocations n’étaient pas les mêmes. La chapelle priorale dépendait du monastère de Longpont-sur-Orge où des prieurs étaient nommés et envoyés un peu partout en France et notamment à Saint-Arnoult. L’église paroissiale était, quant à elle, tenue par un curé. Les deux bâtiments, la chapelle et l’église, avaient donc un titulaire et un temporel bien distincts.
L’histoire de la commune de Saint-Arnoult a été largement évoquée dans un livre de Sandrine Lebrun sorti en juillet 2001
« Saint-Arnoult, du XIe au XXIe siècle »
Editions Les Cahiers du Temps.
L’origine du nom Arnoult vient du nom Arnulphus, nom scandinave signifiant « l’aigle-loup » (arn, ulfr).
Arnulphus, Evêque au VIe siècle, est un personnage énigmatique. Son culte fut propagé dans toute la France et même au-delà de nos frontières.
L’association « Les amis du Prieuré de Saint Arnoult sur Touque » (site internet) a également dévellopper une application mobile ludique et éducative autour de l’histoire du prieuré.
Cette application « Sur les traces de Robertus » peut se télécharger ici:
La Voie Verte
Ce projet d’un linéaire de 3,8 km offre une continuité cyclable en toute sécurité entre les communes de StArnoult et Deauville.
Aménagé dans un espace de prairies préservées,puis au sein de l’hippodrome de Deauville La Touques, il bénéficie d’un cadre paysager remarquable et connecte également les espaces du « Lawn Tennis » et débute en proximité du Pôle international du cheval (PIC).
A ce titre et étant donné la vocation équestre du territoire, la largeur de la voie a été surdimensionnée à 4 m (au lieu de 3 habituellement) afin de l’ouvrir dans les meilleures conditions aux cavaliers (à l’allure du pas), notamment pour ceux souhaitant se rendre du PIC vers la mer.
Ouverte en avril dernier, la voie verte a connu une belle fréquentation de près de 30 000 usagers pendant l’été. Vélos, piétons et chevaux ont cohabité sur ce nouvel itinéraire dédié à la détente.
S’incluant dans un projet de véloroute nationale, la Seine à vélo, ce projet offrira dès 2020 une continuité cyclable entre la capitale et l’estuaire de la Seine. Au débouché de l’estuaire, l’itinéraire proposera deux variantes en rives Nord et Sud, vers Le Havre et vers Honfleur-Deauville. Un point de départ situé sur le parvis de Notre-Dame à Paris, un tracé au plus proche des méandres de la Seine, de futures infrastructures très qualitatives, des points d’arrivée très attractifs : tout pour que l’itinéraire constitue à terme une véloroute européenne majeure, avec une fréquentation de centaines de milliers de visiteurs.
La Boucle de la Touques
Dénommée à juste titre, la « Rivière Morte », le cours de la Touques a été modifiée dans les années 1860, afin de permettre la création de la ligne de chemin de fer venant de Paris.
Cela permis de régularisé sont cour capricieux afin d’économiser la construction d’un pont, délaissant ainsi ce méandre devenu « la rivière morte de la Touques ».
Havre de paix et de quiétude, la « Rivière Morte » traverse la Commune sur environ 1,5 Km. L’aménagement de ses rives permet à chacun de se ressourcer au milieu de la verdure.
En effet, elles sont entièrement piétonnières, deux pistes y sont d’ailleurs établies permettant le passage des piétons et des cycles.
On peut également s’y reposer sur un banc, pique-niquer, jouer à la pétanque ou laisser ces enfants profiter de l’aire de jeux.
Enfin les amoureux de la faune pourront apercevoir, outre les canards et les cygnes, les biches qui ont leurs enclos derrière le complexe sportif.
La Rivière est aussi accessible aux pêcheurs qui peuvent y taquiner la carpe, la pêche y étant autorisée.
Bonne promenade !
Les Hippodromes
Hippodrome de Deauville-La-Touques
L’hippodrome de Deauville La Touques est l’un des plus prestigieux du Calvados. L’hippodrome s’étend sur 75 hectares dont 20 hectares de piste, sur les bords de la Touques. A deux heures de la capitale, il dépend directement, pratiquement depuis sa naissance, des sociétés de courses parisiennes, et de France Galop à présent.
C’est sur l’hippodrome de Deauville-La Touques que l’on peut voir le plus de courses dans l’année ! Il mérite ainsi son surnom d’hippodrome « des 4 saisons » avec son programme de 42 journées de courses de Plat, la discipline où s’exprime toute la vitesse des pur-sang. Ses courses de prestige (Groupe 1) et son centre d’entraînement de 450 chevaux à l’année et 750 en été attirent l’élite des cavaliers et une clientèle internationale.
Cet hippodrome a été le premier il y a 17 ans, à inaugurer une piste en sable fibré, qui lui permet d’organiser des courses l’hiver. Sa piste en gazon prend le relai à la belle saison. Deauville–La Touques accueille alors de nombreuses courses qui lui valent sa réputation dont les fameux prix Rothschild, Maurice de Gheest, Jacques Le Marois, Morny, Jean Romanet… et pour clôturer la saison estivale, le Grand Prix de Deauville.
Hippodrome de Clairefontaine
L’hippodrome de Clairefontaine est l’unique hippodrome tri disciplinaire de Normandie, il a la capacité d’accueillir les trois disciplines de courses hippiques : le plat, le trot et l’obstacle (haies et steeple-chase).
L’hippodrome de Deauville-Clairefontaine accueille chaque année une vingtaine de réunions de courses, et reçoit près de 70 000 spectateurs entre la mi-juin et la fin octobre.
Lieu de détente, de nature et de spectacles, il offre un programme foisonnant d’animations. 100 000 fleurs ornent les bâtiments et l’intérieur des pistes est composé d’un marais renaturé, superbe réserve naturelle végétale et animale. L’hippodrome a d’ailleurs été la première structure hippique à atteindre l’échelon Excellence du label EquuRES ! Cette reconnaissance montre l’implication des équipes afin de maîtriser les sujets « phares » du label : les économies d’énergie, la préservation des ressources et la biodiversité, et enfin la qualité des sols, de l’eau, de l’air.
Aucune journée de courses ne ressemble à une autre sur l’Hippodrome de Clairefontaine ! L’évasion, les découvertes, le partage, la transmission, l’initiation, la convivialité : autant d’animations et d’attentions offertes autour des courses hippiques !